L’apport des théories du sensemaking à la compréhension des risques et crise

Facteurs organisationnels et humains
2012
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Hervé Laroche, Véronique Steyer
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Les théories du sensemaking, ou fabrication de sens, analysent la manière dont ceux qui participent à une action, et qui sont confrontés à une interruption, répondent à deux questions : que se passe-t-il ? Que faut-il faire maintenant ?

Les personnes plongées dans l’action ont souvent des difficultés à rester au contact du monde, et cette faillite de la fabrication du sens peut avoir des conséquences dramatiques. En s’appuyant sur de nombreuses études de cas, les auteurs présentent les fondements de la théorie du sensemaking— due au célèbre psycho-sociologue américain Karl Weick — et ses principaux apports.

Le document s’intéresse aux différents facteurs influençant la capacité des participants à une action à rester en « contact » avec ce qu’il se passe dans « le monde ». Notamment, il examine les difficultés à détecter des signes de dégradations de la sécurité, à signaler des anomalies, à adapter son action et à improviser de façon appropriée face à des situations imprévues.

Les facteurs pouvant influer sur le sensemaking sont analysés selon quatre axes :

  • les facteurs individuels
  • les caractéristiques de la situation de travail
  • les facteurs liés au collectif de travail
  • l’impact des processus d’organisation.

En fin de document, cinq principes d’organisation visant à contrer les différents phénomènes négatifs liés à la « perte de sens » face à une situation risquée sont exposés.

 

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